Le Traité de l'Elysée entre la République Française et la République fédérale d'Allemagne a été signé le 22 janvier 1963 à l'Elysée (Paris, France) par le président Charles de Gaulle et le chancelier Konrad Adenauer.

Ce traité marque le début de la réconciliation de la France et l'Allemagne et fixe les objectifs de coopération des deux pays sur le plan politique, militaire, éducatif et des relations internationales.

Cette année 2013, nous fêterons les 50 ans du Traité.
 

 Valdrin Berisha

I. Les origines du Traité

Ce traité visant à unir l'Allemagne et la France est né de l'alliance entre Charles de Gaulle, le président Français et le chancelier Allemand Konrad Adenauer.

A l'origine de cette alliance, des problèmes de taille. D'un côté, en Allemagne, le chancelier Adenauer est inquiet à cause de la forte pression soviétique sur Berlin. En France, la situation politique est instable: on parle de rendre le pouvoir à De Gaulle.

Le général est défavorable à l'OTAN, qui représente la renaissance et la sécurité allemande. Adenauer s'oppose donc au rétablissement de son pouvoir en France. Néanmoins, Charles de Gaulle respecte le chancelier et l'invite personnellement pour faire plus ample connaissance.

Cette invitation marque la fin de la rivalité franco-allemande  et des trois grandes guerres qui ont eues lieu entre les deux pays ainsi que le début d'une grande amitié.

Le traité de l'Elysée a pour objectifs, tout d'abord, de réconcilier la France et l'Allemagne, décrit comme des « ennemis héréditaires » et ainsi la fin d'une période ayant coûté la vie à énormément de soldats, côté français comme côté allemand, puis la coopération dans le domaine militaire, économique, éducatif et des relations internationales.


Les deux chefs d'Etats espéraient que les deux peuples se rapprochent d'eux même, que ce ne soit pas juste qu'un traité national, mais aussi un traité d'amitié pour qu'ainsi les cultures et les langues se mélangent sans penser au passé.

II.  Les objectifs de coopération militaire

Les objectifs de coopération militaire occupent une place conséquente au sein du Traité et ont un périmètre d'action très vaste. La charge de ces objectifs est confiée au Conseil Franco-Allemand de Défense et de Sécurité (CFADS), constitué du Président français et du Chancelier allemand, accompagnés des ministres de la Défense et des Affaires étrangères, ainsi que des chefs d'Etat-Major des Armées.

Ce conseil est divisé en quatre groupes de travaux : « Groupe d'études : Stratégie et désarmement », « Groupe Franco-Allemand de coopération militaire (GFACM), « Groupe armement » et « Groupe juridique ». Les objectifs visent à maintenir en volume et en qualité la coopération militaire entre les deux pays et développer la mise en commun des armes et des équipements communs.

Voici la liste des activités de coopération militaire franco-allemande :

La Brigade Franco-Allemande (BFA) a été créée en 1989 et compte 2800 soldats allemands et 2 300 soldats français environ. Cette brigade est implantée dans le sud-ouest de l'Allemagne et dans l'est de la France et permet d'améliorer l'interopérabilité de l'armement et de l'harmonisation des méthodes de modes d'action.

Les Ecoles Franco-Allemande (EFA) du Tigre offrent des formations tactiques de pilotage d'hélicoptères armés, s'effectuant à Luc en France et à Fassberg en Allemagne.

Le Centre de Formation Franco-Allemand des Contrôleurs Aériens Avancés (CFAA de Nancy) forme des contrôleurs avancés jusqu'au niveau de « combat ready ».

La Force Navale Franco-Allemande (FNFA) se réunit chaque année lors de grands rendez-vous des deux marines.

L'échange et la formation conjointe d'officiers permet la formation de 15 élèves officiers allemands en France et 15 élèves français en Allemagne pendant 5 ans.

La Politique Européenne de Sécurité et de défense, créée en 1999 dans le but de renforcer le rôle de l'Union Européenne dans la gestion des crises militaires et civiles.
 

 
L'Allemagne et la France étudient en commun les moyens de renforcer leur coopération dans les secteurs de la politique économique, agricole, forestière et énergétique ainsi que les problèmes de communications et de transports et enfin la politique des crédits à l'exportation.

Karla, Mélanie Et Emma .

V. L'OFAJ

L'OFAJ signifie Office Franco-Allemand pour la Jeunesse, et en allemand la DFJW signifie Deutsch Französiches Jugendwerk.
L'OFAJ a permis à plus de 8 millions de jeunes français et de jeunes allemands (échange...) de se rencontrer et d'améliorer leur connaissance de la langue et de la culture. Le gouvernement fédéral et le gouvernement des Länder essayent de préserver cet échange et d'atteindre cet objectif. Des possibilités sont offertes aux jeunes pour resserrer les liens. Des échanges et des stages sont créés. Cet organisme dispose d'un fond commun franco-allemand qui servira aux échanges entre les écoliers, les étudiants, les jeunes artisans et les   jeunes travailleurs des deux pays. 

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                        Vidéo montrant les relations entre l'Allemangne et la France

1°) Echanges scolaires          

Échanges tiers lieu :

Les élèves français et allemands se retrouvent dans une région de France ou d'Allemagne. Ils sont alors hébergés dans un centre ou une auberge de jeunesse. Certaines classes montent des pièces de théâtre, ils correspondent par internet, créent des films vidéos...

Échanges scolaires:

L'Ofaj accorde une subvention auprès du rectorat pour aider à financer les activités faites lors de ces échanges et les transports.

Sur le site de l'Ofaj il existe des petites annonces qui permettent à tout le monde de correspondre avec une personne allemande . Suivez ce lien :
 

Programme Brigitte Sauzay :

Depuis 1989, l'Office Franco-Allemand pour la Jeunesse soutient un programme d'échanges individuels de moyenne durée (de 3 semaines à 3 mois) entre la France et l'Allemagne. Les élèves de la 4ème à la seconde ayant un minimum de deux ans d'apprentissage d'allemand peuvent ainsi se rendre en Allemagne dans le cadre du programme de Brigitte Sauzay, vivre chez le correspondant qu'il recevront ensuite chez eux pour la même durée et suivre leur scolarité dans le pays partenaire.

Programme Voltaire :

Ce programme d'échange s'adresse à des élèves de 3ème et de Seconde en France et des élèves de « 8., 9. et 10. Klasse » en Allemagne. Les élèves français séjournent dans leur famille d'accueil allemande pendant 6 mois, de mars à août, et accueillent leur correspondant allemand pour les 6 mois suivants, de septembre à février. Les élèves Voltaire sont scolarisés dans l'établissement de leur partenaire.

3°) Stages

L'OFAJ organise des stages pour des jeunes en formation professionnelle et technologique. Il participe en attribuant des bourses pour des stages pratiques en Allemagne pendant la formation professionnelle (CAP, BEP, Bac professionnel) et technologique (BTS). Ces stages permettent d’élargir les compétences professionnelles, interculturelles et linguistiques.

Pour être considérés comme stages pratiques par l'OFAJ, des séjours professionnels dans une entreprise allemande d'une durée minimale de 4 semaines doivent être effectués.

Le stagiaire peut obtenir une bourse dont le montant varie en fonction de la durée du stage. A cela s’ajoute une prise en charge forfaitaire des frais de voyage. Si le stagiaire rentre tous les jours dans son pays d'origine, il ne peut pas obtenir de bourse.

Le montant de la bourse est de 300 € lorsque le stage dure 4 semaines minimum. Si le stage dure plus de trois mois, elle est toutefois limitée à 900 €.

Justine Chaigneau, Alicia Besnier et Précillia Gonzalez.

VI. Les Réunions

    Des rencontres auront lieu au moins tous les trois mois entre les Ministres des Affaires Étrangères. La réunion des hauts fonctionnaires des deux Ministères des Affaires
Étrangères (chargés respectivement des affaires politiques économiques et culturelles) se tiendra chaque mois à Paris ou à Bonn. Elle portera sur les problèmes en cours et sur la préparation de la réunion des Ministres.

    Les autorités responsables de chaque pays se réuniront régulièrement dans les domaines de la défense, de l'éducation et de la jeunesse. Ces réunions n'affecteront pas les organismes déjà existants tels que la commission culturelle franco-allemande et le groupe permanent d'état major, au contraire leurs activités seront développées. La coordination d'ensemble de la coopération sera, à ces rencontres, assurée par les Ministres des affaires étrangères (ou leurs représentants).
    Les Ministères des Armées et de la Défense se rencontreront au moins tous les trois mois.

    De la même façon, une réunion entre le Ministre français de l’Éducation Nationale et la personnalité qui sera désignée du côté allemand aura lieu tous les trois mois également. Le programme de coopération sur le plan culturel sera le sujet de cette réunion.

    Les Chefs d'États major des deux pays se réuniront au moins tous les deux mois et en cas d'empêchements, leurs représentants responsables se présenteront en remplacement.

    Le haut-commissaire français à la Jeunesse et aux Sports rencontrera le Ministre Fédéral de la Famille et de la Jeunesse ou son représentant, au moins une fois tous les deux mois.

    Une commission interministérielle, dans chacun des pays, sera chargée de suivre les problèmes de la coopération et se réunira à cet effet en cas de besoin. Elle sera présidée par un haut fonctionnaire des Affaires Étrangères et sera composée des représentants de toutes les administrations intéressées. Elle devra coordonner l'action des ministères intéressés et faire régulièrement rapport à son Gouvernement sur l'état de la coopération franco-allemande. Un de ses objectifs sera également de présenter toutes suggestion utiles dans le but de réussir l’exécution du programme de coopération et de son extension éventuelle à de nouveaux domaines.

G. POMPIDOU et W. BRANDT

H. SCHMIDT et V. GISCARD D'ESTAING

J. CHIRAC et G. SCHRÖDER





N. SARKOZY et A. MERKEL





F. HOLLANDE et A. MERKEL


... une Histoire à suivre...